Alliance |
L’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) alerte sur la présence de nombreuses substances chimiques « préoccupantes » dans la composition des stylos, feutres, effaceurs et surligneurs utilisés à l’école comme à la maison.
Inhalées, ingérées ou en contact avec la peau, elles peuvent avoir des « effets sur la santé » et particulièrement celle des enfants met en garde l’Anses. La liste des substances chimiques « préoccupantes » identifiées par l’autorité sanitaire est longue. On y retrouve des produits classés cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction (CMR) ou suspectés d’être des perturbateurs endocriniens. Parmi les familles les plus souvent identifiées : les phtalates contenus dans les plastiques, le bisphénol A (interdit dans les biberons et les emballages alimentaires), le benzène, les composés organiques volatils dont le formaldéhyde, le chloroforme et le toluène ou encore les métaux lourds comme le chrome hexavalent, le cadmium ou le plomb.
En 2018, l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur avait mené une campagne de mesures dans des classes de maternelle en France qui avait conclu à une possible contribution des fournitures scolaires à la pollution de l’air dans les écoles.
L’agence précise que les peintures, feutres et les crayons de couleurs ne sont pas concernés car ils sont considérés comme des jouets selon les normes européennes. Par conséquent, les substances cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction sont interdites lors de la fabrication. L’Anses appelle à appliquer à l’ensemble des fournitures scolaires la réglementation européenne relative à la sécurité des jouets, et ainsi revoir la réglementation et à renforcer la surveillance des produits.
L’Alliance met à la libre disposition des collectivités son guide pratique sur la qualité de l’air intérieur.
Faciliter les échanges, partager les bonnes pratiques, confronter les expériences : ce sont les missions de l’Alliance.
C’est grâce à un dialogue ouvert et un soutien mutuel que les collectivités avancent plus vite, montent en compétence, et peuvent s’allier pour intégrer un « réflexe air » dans chaque politique publique et se rassembler pour porter des exigences communes.
Retrouvez le guide publié par l’ADEME pour choisir des fournitures scolaires qui participent à l’amélioration de la qualité de l’air intérieur.
Redécouvrir le projet SCOL’AIR de Grenoble