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Cette année la semaine européenne de la mobilité aura lieu du 16 au 22 septembre 2024. Chaque année, elle met en lumière les enjeux de la mobilité, un enjeu essentiel pour repenser nos modes de transport et ainsi réduire les émissions de polluants. Le secteur des transports est à l’origine de nombreux polluants, et en particulier le transport routier principal émetteur des oxydes d’azote (Nox) et de particules fines (PM10 et PM 2,5) dans les zones urbaines.
La reconquête de la qualité de l’air dans les espaces urbains passe nécessairement par une réflexion sur la mobilité. Réduire l’usage de la voiture et l’espace qui lui est dédié, encourager le report modal vers les transports en commun, le vélo et la marche sont des axes stratégiques pour préserver la santé des habitants et proposer un cadre de vie agréable aux usagers de l’espace public qui s’en trouve apaisé.
Pour protéger la santé des habitants des risques sanitaires liés à la pollution, agir sur la mobilité est un axe fondamental, et les collectivités ont de nombreux leviers pour réorganiser les transports sur leur territoire. Puisque la majeure partie des impacts de la pollution atmosphérique sur la santé résulte d’une exposition chronique, au jour le jour et sur le long terme, et ce même en dessous des seuils réglementaires, il ne s’agit pas seulement de réduire et d’éviter les pics de pollution, mais bien d’agir sur la pollution de fond au quotidien. Réorganiser la mobilité est un enjeu prioritaire pour améliorer la qualité de l’air, la santé des habitants et lutter contre le dérèglement climatique. Nul secteur n’illustre mieux le double enjeu climatique et sanitaire que le transport. 80% de la pollution due au transport (NOx et PM) provient du secteur routier, qui génère plus d’1/3 des émissions de gaz à effet de serre.
Plus de la moitié de ces émissions sont dues aux voitures des particuliers. La voiture reste ainsi le mode de transport privilégié, alors que la moitié des trajets font moins de 5km, et qu’en ville 40% des trajets quotidiens en voiture font même moins de 3km. Pour le transport de marchandises, la route reste également le mode prioritaire au détriment du rail ou du transport fluvial. Il est nécessaire de repenser le modèle de déplacement dans sa globalité. Sortir du paradigme de la voiture individuelle, c’est inventer une nouvelle mobilité au croisement des enjeux sanitaires et environnementaux.
Pour inventer une nouvelle mobilité, de nombreuses collectivités innovent pour réduire l’usage de la voiture en ville, développer les transports en commun, favoriser la pratique de la marche et du vélo, accompagnant les professionnels et les habitants vers une mobilité plus propre, plus active, plus collective.
La semaine de la mobilité permet d’encourager et de valoriser ces initiatives locales. Elles contribuent à une réduction des émissions et à une amélioration de la qualité de vie des habitants.
Afin d’accompagner les collectivités dans cette transition, l’Alliance a développé plusieurs outils et études sur la mobilité. Notre livret thématique sur la mobilité, par exemple, propose des solutions concrètes pour réduire les émissions de polluants liées aux transports, tout en prenant en compte les spécificités des territoires. responsables. Explorez toutes ces ressources pour participer activement à la transition vers une mobilité plus respectueuse de l’environnement :
Vous pouvez aussi les nouvelles fiches mobilité d’Atmo France, en partenariat avec l’ADEME disponible en ligne.
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Les collectivités et autres organismes (établissements publics, établissements scolaires, entreprises, associations) peuvent déposer une candidature pour les trophées annuels de la mobilité urbaine durable. Il récompense les organismes qui ont contribué à la sensibilisation à la mobilité urbaine durable. Le prix est directement lié à la participation active à la campagne et au respect des trois critères :
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