Veille |
Dans une décision du 17 octobre 2022, le Conseil d’Etat a condamné une nouvelle fois l’Etat à deux nouvelles astreintes de 10 millions d’euros pour les deux périodes allant de juillet 2021 à janvier 2022 et de janvier à juillet 2022. Malgré de nombreuses améliorations, les seuils limites de pollution au dioxyde d’azote notamment restent supérieurs dans plusieurs territoires en France.
Le Conseil d’Etat a condamné, le 17 octobre, l’Etat à payer deux nouvelles astreintes de 20 millions d’euros en raison de son manque de mesures pour ramener la pollution de l’air sous les seuils réglementaires. Ceci alors que les collectivités locales sont engagées de longue date pour améliorer la qualité de l’air. Plusieurs territoires dépassent encore les seuils notamment dans les agglomérations de Paris, Lyon et Marseille.
Les collectivités agissent et permettent ainsi d’améliorer la situation globalement même si cela reste encore fragile. Tour d’horizon des territoires :
Le Conseil d’État a noté néanmoins que le développement des ZFEm devrait amener une baisse significative des niveaux de concentration.
Au regard de la persistance du dépassement des seuils limites mais aussi des améliorations constatées depuis la dernière décision du Conseil d’État du 4 août 2021, le montant de l’astreinte semestrielle n’est ni majoré ni minoré.
Les bénéficiaires des deux astreintes pour un total de 20 millions d’euros sont :
Dans son communiqué de presse, le Conseil d’Etat donne rendez-vous en 2023 pour réexaminer les actions de l’Etat menées à partir du second semestre 2022 (juillet 2022-janvier 2023).
« À ce jour, les mesures prises par l’État ne garantissent pas que la qualité de l’air s’améliore de telle sorte que les seuils limites de pollution soient respectés dans les délais les plus courts possibles. »