L‘ADEME a organisé la 1ère édition du Grand Défi Ecologique les 29 et 30 mars à Angers, à l’occasion des 30 ans de l’ADEME.
Un atelier dédié à la qualité de l’air
Que retenir de l’intervention de l’Alliance ?
Françoise Schaetzel est revenue sur les deux leviers pour agir et améliorer la qualité de l’air qui n’est pas une fatalité : réduire les sources (trafic routier et fluvial, chauffage au bois surtout individuel, agriculture grande pourvoyeuse de particules fines et industrie) et protéger les populations exposées.
La Présidente de l’Alliance a mis en lumière la réelle dynamique des collectivités qui s’engagent pour améliorer la qualité de l’air et que l’Alliance souhaite amplifier. Les collectivités ont des leviers mais l’accompagnement de l’Etat est nécessaire.
Focus sur les Zones à Faibles Emissions mobilité
Pour la mise en œuvre d’une ZFEm, il est indispensable de prendre en compte la spécificité des territoires : le poids relatif des sources de pollution peut en être différente (biomasse, trafic routier par exemple). Même si le trafic routier est le plus souvent au premier rang. Ensuite, il faut rappeler les enjeux : la santé, le climat, le trafic routier. Revenir aux enjeux permet en effet plus facilement de mettre tout le monde autour de la table. C’est une priorité de rassembler tout le monde et particulièrement les habitant·e·s et les acteur·rice·s économiques. La concertation est le maître mot.
Il faut permettre aux gens de se déplacer autrement qu’en voiture, favoriser le transport modal, le vélo notamment le VAE quand on sait que 40% des déplacements individuels en voiture font moins de 3km. Diminuer le trafic routier, c’est aussi augmenter son espace public, c’est avoir moins de bruit, c’est avoir une ville apaisée et c’est aussi faire des économies.
Néanmoins, il ne faut pas oublier que la voiture reste indispensable dans nombre de situations. Il faut donc prévoir des aides et des dérogations en mettant en avant 2 aspects majeurs : les aspects sociaux et les aspects économiques concernant les acteurs économiques.
Focus sur le chauffage au bois
En ce qui concerne le développement du fonds air bois, il est nécessaire de mieux mobiliser les professionnels de la filière bois de chauffage. En travaillant par exemple avec les ramoneurs sur leurs bonnes pratiques et en les motivant pour être des relais auprès des foyers utilisant des poêles à bois : des chartes ont d’ailleurs été signées avec eux dans certaines collectivités. Il faut sensibiliser les particuliers également aux bons gestes et les inciter à renouveler les vieux poêles à bois grâce à la prime air-bois.
Plus largement le débat renvoie à l’élaboration de schémas d’énergie renouvelable : renforcer les réseaux de chaleur, rénover les bâtiments, etc.
3 mots clé de conclusion
- améliorer la qualité de l’air, c’est améliorer la santé et la qualité de vie
- air et climat, même combat
- Les collectivités s’engagent : l’Alliance demande un engagement et un soutien de l’Etat qui doit être renforcé
- Face aux turbulences de l’actualité internationale, nous n’avons pas le choix : engageons nous vers d’autres mobilités et d’autres types d’énergie
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