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L’OMS prévoit qu’1 personne sur 2 sera affectée par une maladie allergique en 2050. Le réchauffement climatique entraîne la venue de nouvelles espèces allergisantes dans des territoires jusqu’ici épargnés. La prise en compte du potentiel allergisant des espèces végétales est un double impératif en milieu urbain.
La végétalisation est un facteur de lutte contre le réchauffement climatique et un outil d’amélioration de la santé publique, des externalités négatives peuvent s’y associer comme par exemple les allergies aux pollens. De plus en plus de personnes vont être amenées à souffrir d’allergies d’ici 2050 (50% des habitant·e·s selon l’OMS contre 25 à 30% aujourd’hui). Le réchauffement climatique va entrainer dans son sillage la venue de nouvelles espèces allergisantes dans des territoires jusqu’ici épargnés. La prise en compte des allergies aux pollens devient ainsi un enjeu de santé publique incontournable dans la végétalisation des espaces urbain. Un environnement pollué multiplie le potentiel allergisant des pollens, et accentue les symptômes chez des patient·e·s.
Il est essentiel que les collectivités locales prennent en compte dès maintenant le risque allergisant de la végétation dans l’aménagement urbain. Les liens entre pollution de l’air, pollens et allergies sont complexes et ne sont pas pris en compte dans les plans de végétalisation.
Plusieurs solutions peuvent être mises en place :
Le livret « Air & pollens » met en avant différentes approches et outils mis en place par des villes, des agglomérations, des acteurs de la qualité de l’air et de surveillance des pollens, pour que d’autres puissent s’en inspirer et développer à leur tour une approche croisée air-santé-végétalisation des espaces urbains.