ZFE |
Bruxelles Environnement a réalisé une modélisation permettant de démontrer l’intérêt sanitaire et environnemental de la ZFE. En effet, la ZFE bruxelloise a permis de réduire la pollution de l’air de 30% en 4 ans sur les principaux axes de la ville.
A Bruxelles, la pollution est issue en grande partie du trafic routier. C’est pourquoi, Bruxelles a décidé d’agir en instaurant dès 2018 une Zone de Basses Emissions, l’équivalent en France de la Zone à faibles émissions mobilité. Elle s’étend sur 19 communes et 160km2 avec un calendrier d’exclusion progressif de 2018 à 2025.
Les véhicules ne remplissant pas les conditions d’accès peuvent accéder à la zone moyennant un pass journalier de 35 euros (un maximum de 24 pass d’une journée peut être acheté par an et par véhicule). Des contrôles ont lieu sur base de la plaque d’immatriculation du véhicule et sont effectués à l’aide de caméras. Un réseau de 353 caméras a été mis en place progressivement sur tout le territoire de la Région. Le non-respect des critères d’accès à la ZFE entraîne une amende de 350€.
Depuis la mise en œuvre de la ZFE à Bruxelles, la pollution de l’air a pu être réduite de 30% sur les principaux axes de la ville. Un résultat significatif qui démontre l’efficacité de la ZFE pour lutter contre la pollution de l’air. En retirant progressivement de la circulation les véhicules les plus polluants, la ZFE contribue donc grandement à améliorer la qualité de l’air et la santé des Bruxellois et des Bruxelloises.
La ZFE bruxelloise a permis de deviser par 2 la part des véhicules diesel en circulation entre juin 2018 et septembre 2022.
Depuis 2022, les voitures, camionnettes et (mini)bus diesel euro 4 sont interdites et ont fait disparaître ou presque de la circulation la dernière génération de véhicules diesel ne disposant pas systématiquement d’un filtre à particules.
Résultat : une baisse des émissions de NOx, de PM2.5 et de black carbon respectivement de 31%, de 30% et de 62%.
La Région bruxelloise propose plusieurs mesures d’accompagnement :
La Région bruxelloise a pour objectif de renforcer progressivement la ZFE jusqu’en 2035 afin de respecter les normes OMS.
Prochaine étape : l’interdiction en 2025 des voitures diesel euro 5 et essence euro 2 mais aussi poids lourds, deux roues, tricycles et quadricycles à moteur.
Selon Alain Maron, ministre bruxellois de l’Environnement, « la sortie progressive du thermique permettra d’éviter 110 décès prématurés par an et 300 millions d’euros de dépenses en soin de santé. »
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