Chauffage au bois : quels risques sanitaires ?

Atmo Normandie a participé à une étude pour mieux connaître les risques sanitaires associés aux émissions des chaufferies bois. 

Cette première publication se présente comme une analyse bibliographique des caractéristiques des chaufferies bois collectives et notamment des impacts environnementaux et sanitaires qui lui sont associés. 

Le projet RisaChaBois est porté conjointement par la DREAL Normandie, l’ADEME Normandie, l’ARS Normandie, la Région Normandie, ATMO Normandie et Biomasse Normandie.

Pourquoi un tel projet ?

Le développement des chaufferies bois collectives est un sujet de préoccupation grandissant au regard de l’impact de la combustion bois-énergie sur la dégradation de la qualité de l’air, en particulier sur la pollution d’origine particulaire. Les objectifs ce projet sont :

  • caractériser les émissions des chaufferies bois collectives, mieux connaître les risques sanitaires et environnementaux associés et les impacts potentiels,
  • développer un outil d’aide à la décision pour l’implantation de nouvelles chaufferies bois,
  • alimenter les stratégies de développement des chaufferies et réseaux, notamment en ce qui concerne les dispositifs d’aide, en intégrant la problématique de la qualité de l’air et les enjeux sanitaires associés.

Que retenir de ces premières conclusions ?

  • La combustion de biomasse contribue à la dégradation de la qualité de l’air, aussi bien extérieure qu’intérieure, avec un impact parfois significatif sur la pollution d’origine particulaire en période hivernale. Ces émissions sont en grande partie imputables au chauffage individuel au bois […] A l’inverse des équipements domestiques, les rejets des installations de puissance supérieure à 1 MW sont contrôlés et limités du fait de la réglementation ICPE en vigueur
  • La combustion de biomasse participe aux effets de la pollution atmosphérique à hauteur de sa contribution aux niveaux ambiants et évaluer le risque sanitaire associé spécifiquement à cette source est difficile à partir de mesures dans l’air ambiant.
  • Les résultats de modélisation et/ou les résultats de mesure de qualité de l’air, dans l’environnement proche d’une installation biomasse montrent un impact faible voir une absence d’impact de la chaufferie sur la qualité de l’air

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